Manteau d’effluves, sillage vermeille, tu tepares de fils de joie qui habillent tes secrets.
De ton cou s’écoule un torrent de mystère qui dessine les contours de l’ivresse désœuvrée et fleure bon la liesse immaculée.
D’inavouable connivence en chatoyante indifférence … c’est comme une ondulation de rose poudrée, délavée par l’amorce d’un débordement chancelant d’émoi.
Tu me promènes dans tes désordres et réitère l’évanescente fulgurance de tes sortilèges assassins.
Je ne peux échapper à cette irrésistible émanation de volupté fébrile, sorte de mélopée malhabile au sillage éperdument langoureux.
Habit de chimère, je m’arrache à ce mirage mortifère et te laisse achever de te complaire dans l’incandescence du lien.
C’est à peine si l’entrave a effleuré sa danse. Ta complainte achève de m’entreprendre dans le firmament de mes errances.
Je réunis les connivences à l’orée de l’ordre défendu et statue sur l’importance de dévoiler ton dû.
Échappe à la cadence, suis le flot de ta décadence et démêle le feu de l’eau qui t’enivre de chaos.
… Natacha Bensimon …
……
Image : Peinture de Miss Van, tous droits réservés www.missvan.com