Le silence de l’oubli

A la lueur des douces espérances, la connivence des sages ensorcelle la langueur des allégories de la nuit.

Telle une étincelle de cendres, éclairant de nacre la grâce des sirènes endormies qui s’éveillent à l’aune de l’indulgence des fauves blancs.

Leurs courbes graciles s’élancent dans l’écume de l’offrande et s’effeuillent, langoureuses, dans les dérives de leur défiance.

A la montée de l’embellie lunaire, des voiles de pluie s’amoncellent dans les percées de leur naufrage, et s’évaporent, bercés par le silence de l’oubli.

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