Fêlures d’écume

Encerclée par l’emblème du courage, le ciel d’orage assouvit sa démesure et réitère sa demande à l’orfèvre du silence.

En effusion d’adage, il revendique son affliction au désordre

et implore, à l’emprise du sage, de recourir au charme des matins morts.

Sillage évanescent de rivage nocturne en rémission.

La fêlure de la lune a foi en sa floraison, immaculée d’écume dans les sonates du printemps.

À fleur d’émotions avides de message d’azur, la pluie des songes affectionne l’érosion des corps en mal d’aurore.

Les contours de l’absence

Quand le temps s’évapore dans les bruissements du jour

Je cherche la raison d’accomplir mon ode au silence

Et je parcours la trame de l’absence qui feule et qui s’ajoure

Pour dire le beau des contours qui cheminent dans la danse du courant

Et je chemine fièrement dans l’ombre de l’errance

Recueillant les mots baumes qui chantent la brûlure

Tissant de leur fêlures les magnificences du vent.

La caresse des embruns chante pour l’aube qui s’étire en silence

Et laisse échapper des murmures tels des filaments de joie

Au firmament de la douceur des bruissements de vent

Dans l’eau qui danse suavement à l’orée du courant

Quelle est belle la magie de l’instant

Qui miroite dans le sillage de la brume endormie

Telle une symphonie altière adoubée par la pluie

Qui chemine patiemment dans les fêlures du temps.

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L’entrelacs de fils d’ors s’élève au creux de leurs ailes.

Ils portent l’enclos de tes rêves et s’animent de chatoyants secrets.

C’est lové entre mise et démesure que la grâce s’offre.

Avalanche de vagues suaves ourlées de puissants relents, folles épopées de larmes qui creusent leur sillon.

Larmes de lave, larmes de feu, la mascarade, accomplie de ses ors merveilleux, clame la douceur de l’opulence.

Accueille l’effluve du chagrin et tresse la force à dessein, c’est au gré de la convoitise que l’oracle mène la danse.

Carillon nocturne, apaise sa semence et apprivoise le flot chantant de tes yeux chavirants.

… Natacha Bensimon …

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