La caresse des embruns chante pour l’aube qui s’étire en silence
Et laisse échapper des murmures tels des filaments de joie
Au firmament de la douceur des bruissements de vent
Dans l’eau qui danse suavement à l’orée du courant
Quelle est belle la magie de l’instant
Qui miroite dans le sillage de la brume endormie
Telle une symphonie altière adoubée par la pluie
Qui chemine patiemment dans les fêlures du temps.