Les fêlures du temps

La caresse des embruns chante pour l’aube qui s’étire en silence

Et laisse échapper des murmures tels des filaments de joie

Au firmament de la douceur des bruissements de vent

Dans l’eau qui danse suavement à l’orée du courant

Quelle est belle la magie de l’instant

Qui miroite dans le sillage de la brume endormie

Telle une symphonie altière adoubée par la pluie

Qui chemine patiemment dans les fêlures du temps.

La musique de l’aube

Réminiscence rare dans le silence de l’inaccompli

Embellie savoureuse de désir d’aisance

Sans errance, sans saillance, sans absence…

Juste le bruit de l’eau et l’habit du courage

Juste l’abri des mots et l’envie de mirage.

Je m’envole telle une lumière éprise de scintillance

Dans l’antre doré de la pluie de rosée

Qui fait briller la nuit et embellit tes yeux

Parés de beau présage à l’orée de l’oubli

L’oubli du temps qui passe et qui danse la musique des non dits.

………………. Natacha Bensimon ……………..

La musique de l’aube

Réminiscence rare dans le silence de l’inaccompli

Embellie savoureuse de désir d’aisance

Sans errance, sans saillance, sans absence…

Juste le bruit de l’eau et l’habit du courage

Juste l’abri des mots et l’envie de mirage.

Je m’envole telle une lumière éprise de scintillance

Dans l’antre doré de la pluie de rosée

Qui fait briller la nuit et embellit tes yeux

Parés de beau présage à l’orée de l’oubli

L’oubli du temps qui passe et qui danse la musique des non dits.

À l’orée du courant

Alliage de sève et d’oracle bénis

Dans le dessin de l’horizon

Tout près de l’antre de la joie

Il part blotti dans les méandres de ses blessures

Chavirant las à l’orée du courant

Cheminant là dans la traverse du temps

Que s’est il passé ?

Abasourdi par l’envie

Anéanti par l’envol

Éminemment avide d’oubli

Et retord à la vie.

Cède à la trêve,

pars et ne te retourne pas.

……………… Natacha bensimon …………….