Le bruit de l’eau m’égare dans le silence de l’intempérance de mes pensées
Je pérégrine dans le sillage des méandres du temps
Savourant chaque entrelacs d’espoir
Chaque déserrance en cheminement
Éblouie par la béatitude du soir
J’en oublie les émanations d’absence qui frôlent les contours de ma gaieté
Et me blottis tendrement dans l’inquiétude qui habite mes séquelles
Fêlures habillées de douce rosée et bleus à l’âme ornés de chatoiement de beauté
J’aime cette étreinte de l’aube autour de mes frêles ardeurs
J’aime ce chant de l’émoi qui caresse mes rancœurs
À l’orée de l’évidence des serrements de cœur
J’avance éprise de candeur et conquise d’impudeur.