A la faveur de l’écume

La mer a quelque chose de saisissant

Elle enveloppe de ses vert de gris scintillants la cime des fêlures du vent

Ses séquelles effleurent la voix de ses volutes fumées

Et affleurent le courant à mesure que l’écume chante sa volupté

Les brisures chatoyantes de ses failles s’amusent à caresser la promesse du temps

Qui s’écoule fêlé de ne savoir que faire

De sa témérité abîmée par l’envie de soulever la vague frêle de l’oubli

Je m’avance lentement soulevée par sa robe de mage souillée d’émoi

Et je me pâme dans ses bras ouverts à m’offrir la candeur en déraison

Et j’aime ce que je sens là me chuchotant tout bas

Que la beauté du jour n’a d’égale que la faveur de l’amour

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