La beauté de l’aube ne s’est pas assoupie ce matin
Elle trône fière affublée d’un châle de brume et de rosée satin
L’air est doux et ma peau frémit à l’orée de la floraison du jour
Je lève les yeux, m’engouffre dans le ventre des nuages alentours
Je parachève ma danse en honorant la grâce et la vie
Et je respire ce charme opale et frais qu’accompagne une brise frétillante et sans détour
Ah que l’étreinte du matin fleure bon l’innocence du rien …
Ah que la joie des embruns scintille bravement au creux de mon chemin …
Je m’appuie sur la pluie pour déclamer mes offrandes à l’oubli
Avant que le bruit ne dérange l’opulence de l’ennui.